A  pourquoi ?

la bonne question. Enfin, c’est une expression tellement connue que certain(e)s seront tenté de penser qu’elle n’a plus besoin de se poser… pourtant, pour tous les autres, voici une petite définition. Pour ceux qui ne comprendraient même pas cette addition, voici ce qu’elle veut dire : toi + moi doit être égal à nous + toi + moi. En d’autres termes, si être ensemble doit permettre la création d’une nouvelle unité, « le couple », elle ne doit surtout pas impliquer la disparition des deux unités de départ.

Facile ? Evident ? Tu parles ! Dans la vraie vie tout le monde s’est gamellé au moins une fois à la surface verglacée d’une relation passionnelle pour laquelle, sans même que ce soit l’autre qui le demande, on a laissé tombé amis/passions/sorties en « célibataire » etc…

Car si bien sûr cer enfoire   affectives   manipulateurs prennent un malin plaisir à vous faire renoncer par chantage affectif à votre petit monde dans lequel ils ne sont pas, (« Oh, bébé, faut vraiment que tu ailles à cette soirée, moi qui avait tellement envie de venir dormir chez toi ce soir » prononcé d’une voix doucereuse alors qu’habituellement la conversation se résume à un grognement), il faut bien admettre que parfois, on renonce tout seul !

Exemple : une soirée était prévue avec la meilleure amie pas vue depuis 15 jours, sauf que « Ben finalement tu comprends, le séminaire de Kévin est annulé, donc je vais rester avec lui » s’entend-on dire à la meilleure amie 2h avant le rdv. Vu que déjà il avait fallu attendre que Ki ait un séminaire pour avoir un trou à boucher, il va sans dire que la meilleure amie risque de l’avoir mauvaise. Mais bon, « elle est amoureuse » dira-t-elle, compréhensive…

 

Bref, on finit par ne plus peindre/aller à la chorale/boire des coups avec Rodolphe notre meilleur ami gay, parce que devant ce choix, notre cœur va pencher vers le câlin sous la couette.

 

Le problème ne se pose pas au début, car finalement, cet état de passion, de fusion, on le veut, on l’adore, on le cherche, c’est beau, c’est fort, on vibre, on se sent posséder un truc que personne n’a : cette nouvelle unité dont seuls les deux composants connaissent les codes.

Mais à la fin (souvent, il y a une fin), on se rend compte qu’on a délaissé nos copines qui, elles, sont passé à autre chose, qu’on a pas beaucoup vu nos parents et qu’on s’ennuie ferme maintenant qu’on a arrêté la gym suédoise.

Malheureusement, après la rupture en cas de largage subit, on a envie de se remettre à rien du tout puisque ce que l’on veut c’est « ne serait-ce que passer une soirée avec lui, rien que ça devant la télé, bouhouhouhouuuuuu ».
Dans le cas inverse, on hurle à qui veut l’entendre qu’on est « libre, libre, plus jamais je ne me laisserai détourner de ma vie, de mes passions, à partir de maintenant, c’est que pour ma gueule ! Plus jamais, ça non… » ou encore « je veux sortir, me mettre la tête, retrouver tout ce que j’ai arrêté de faire… ». Car statistiquement on fini toujours par réaliser à un moment ou à un autre qu’on a perdu des trucs précieux en route.

 

Conclusion : si on avait vécu cette expérience avant, on aurait fait plus attention à préserver, parfois à contrecoeur, nos habitudes de solo, pour avoir compris l’importance que ça a. Mais surtout, si on ne le fait pas, notamment dans une relation « constructible », attention! On peut se retrouver à hululer les même slogans révolutionnaires… à 40 ans, en étant mère de 2 enfants à qui l’on impose un changement de look traumatisant type: « Avec votre père je ne m’habillais plus. Là, je me sens revivre », déclaré sur un ton enthousiaste du haut d’une paire de Louboutin vernies (à 40 balais, on a les moyens) portées avec une mini en cuir, à deux ados qui ne pourront rien faire d’autre que de lever les yeux aux ciel d’un air las. (« Pfff, ma reum elle pète un plomb en ce moment. T’ain, elle se fringue comme ma sœur, t’imagine même pas…faut qu’elle s’calme »

Bref, pour éviter ces dérives, il est bon d’avoir à l’esprit que lutter contre la fonte commune dans un même moule peut être salvateur sur le long terme. Mais, ne pas confondre: il vaut bien sûr mieux, dans la partie “couple” être sur la même longueur d’ondes, hein. L’idée n’est pas de devenir une hyène égoiste et de finir colloc avec son mec! L’idée est juste de ne pas s’oublier au passage .

Le problème ne se pose pas au début, car finalement, cet état de passion, de fusion, on le veut, on l’adore, on le cherche, c’est beau, c’est fort, on vibre, on se sent posséder un truc que personne n’a : cette nouvelle unité dont seuls les deux composants connaissent les codes.

Mais à la fin (souvent, il y a une fin), on se rend compte qu’on a délaissé nos copines qui, elles, sont passé à autre chose, qu’on a pas beaucoup vu nos parents et qu’on s’ennuie ferme maintenant qu’on a arrêté la gym suédoise.

Malheureusement, après la rupture en cas de largage subit, on a envie de se remettre à rien du tout puisque ce que l’on veut c’est « ne serait-ce que passer une soirée avec lui, rien que ça devant la télé, bouhouhouhouuuuuu ».
Dans le cas inverse, on hurle à qui veut l’entendre qu’on est « libre, libre, plus jamais je ne me laisserai détourner de ma vie, de mes passions, à partir de maintenant, c’est que pour ma gueule ! Plus jamais, ça non… » ou encore « je veux sortir, me mettre la tête, retrouver tout ce que j’ai arrêté de faire… ». Car statistiquement on fini toujours par réaliser à un moment ou à un autre qu’on a perdu des trucs précieux en route.

 

Conclusion : si on avait vécu cette expérience avant, on aurait fait plus attention à préserver, parfois à contrecoeur, nos habitudes de solo, pour avoir compris l’importance que ça a. Mais surtout, si on ne le fait pas, notamment dans une relation « constructible », attention! On peut se retrouver à hululer les même slogans révolutionnaires… à 40 ans, en étant mère de 2 enfants à qui l’on impose un changement de look traumatisant type: « Avec votre père je ne m’habillais plus. Là, je me sens revivre », déclaré sur un ton enthousiaste du haut d’une paire de Louboutin vernies (à 40 balais, on a les moyens) portées avec une mini en cuir, à deux ados qui ne pourront rien faire d’autre que de lever les yeux aux ciel d’un air las. (« Pfff, ma reum elle pète un plomb en ce moment. T’ain, elle se fringue comme ma sœur, t’imagine même pas…faut qu’elle s’calme »

Bref, pour éviter ces dérives, il est bon d’avoir à l’esprit que lutter contre la fonte commune dans un même moule peut être salvateur sur le long terme. Mais, ne pas confondre: il vaut bien sûr mieux, dans la partie “couple” être sur la même longueur d’ondes, hein. L’idée n’est pas de devenir une hyène égoiste et de finir colloc avec son mec! L’idée est juste de ne pas s’oublier au passage.

Obligations familiales, rencontres, soucis administratifs et financier s’ils doivent être partagés, peuvent l’être dans la discussion, l’expérience et le conseil, mais on est pas obligé de tout faire ensemble.

Bien sûr, cela implique une vision « moderne » du couple, qui n’est toutefois pas celle partagée par tous. Certains couples de ma connaissance, habitant en province, s’étant rencontrés à 22 ans, mariés à 26, ont tout partagé depuis le début, on fondé leurs personnalités sur cette association et s’en portent très bien. La question est de savoir s’ils avaient des envies personnelles au départ? Ou si les considérations quotidiennes les occupent suffisamment pour s’épanouir. Et en deuxième lieu, on peut se demander ce qui se passerait si un grain de sable venait à enrayer la machine : a quoi se raccroche-t-on pour se remettre d’une rupture si on a mis tous ses œufs dans le même panier ?

Alors lecteur, lectrice, toi qui vient peut-être de rencontrer un être de lumière exceptionnel, bon dieu, mais laisse-le briller, ne va pas te coller à lui ni le recouvrir de post-its ! D’une part tu l’empêcherais d’irradier et d’autre part, tu finirais par ne plus bénéficier de ses rayons, faute d’être trop près pour les voir…